
Association pour la pratique des
ARTS MARTIAUX D’OKINAWA
L’Okinawa Budō Kyōkai propose des cours de Karaté et de Kobudō à Verneuil-sur-Seine (78). Les inscriptions sont possibles toute l’année à partir de 5 ans. Les styles enseignés sont :
Le Karaté Uechi-Ryū, une école majeure d’Okinawa issue du sud de la Chine. Elle provient de la boxe de la grue, du tigre et du dragon. Axée sur le combat rapproché et la self-défense, elle est réputée pour son efficacité. Les spécificités de ce style sont le renforcement des différentes parties du corps(kote kitae) et l’utilisation des techniques de paumes, de coudes, de genoux et de pieds. Cette école est ouverte à tous.
Le Kōburyū. Après 40 ans de pratique du Karaté Uechi-Ryū et du Kobudō de l’école Matayoshi, Takashi Kinjō créé la Kōburyū en 2000. Ce style a la particularité d’inclure les deux méthodes en tant que théorie unifiée du mouvement, telles les deux faces inséparables d’une même médaille.

Jean DAUBRIAC
Jean pratique les arts martiaux depuis 1993, année où il débute le karaté style Shotokan avec Alain Lereculey, son premier professeur. Pendant 15 ans, il évolue dans son dojo, et c’est lui qui lui transmet non seulement la technique, mais aussi la passion de l’enseignement. En 2008, il obtient sa ceinture noire et commence à enseigner à ses côtés, en tant qu’assistant, jusqu’en 2020. C’est une période riche en apprentissage et en rencontres, où il a l’opportunité de participer à de nombreux stages, d’échanger avec des experts et de découvrir d’autres styles.
En 2017, lors d’un stage à Strasbourg organisé par Roland Habersetzer, il rencontre Pierre Portocarrero, enseignant du Gembukan Tode Ryu, un karaté plus fluide et axé sur une compréhension globale du corps. À cette période, il découvre aussi le Taiji Quan que ce dernier enseigne en parallèle. Il suit ses cours pendant trois ans, avant que la pandémie ne l’amène à s’entraîner seul pendant un temps.
En 2021, il fait la rencontre de Jean Smith, enseignant de Kobudō et de Karaté Uechi-Ryu, tout juste rentré d’Okinawa. Sa transmission du style de Kinjo Takashi — à la fois précise, exigeante et profondément humaine — le touche immédiatement. Jean Smith devient un guide important dans sa pratique martiale, mais aussi dans une approche plus large du corps et de l’énergie. Il suit également sa formation en Shiatsu, imprégnée des principes de la médecine chinoise, ce qui lui ouvre de nouveaux ponts entre les arts martiaux et les pratiques énergétiques. Par son intermédiaire, il rencontre Guy Sauvin, figure emblématique du karaté français, auprès de qui il continue à se former. Hasard ou clin d’œil du destin : Guy Sauvin fut aussi le premier professeur de son propre professeur, Alain Lereculey, pendant 17 ans.
En 2022, Jean lui propose de l’accompagner à Okinawa pour s’entraîner auprès de Kinjo Takashi. Il vit alors deux mois de formation intense, immergé dans la pratique du Kobudō. En 2024, il retourne sur place, cette fois en tant qu’Uchi Deshi, pour approfondir encore ses connaissances et son engagement.
Le mélange du karaté et du Kobudō, leur complémentarité, ainsi que l’approche réaliste de l’école Kōburyū le séduisent profondément. C’est ce qui le pousse, avec ses amis Lucie et Yohann, à créer leur propre club. Leur objectif est simple : partager leur passion, transmettre ce qu’ils ont appris et grandir ensemble dans la pratique.
Professeur d’EPS de formation, il est actuellement 5ᵉ Dan FFKDA/Kōburyū, représentant du style Kōburyū pour le karaté, ainsi que 3ᵉ Dan de Kobudō de l’école Kōburyū. Mais ce qui compte avant tout pour lui, c’est le chemin parcouru aux côtés de ses élèves et de ses collègues, les échanges et les moments partagés qui font de chaque journée sur le tatami une aventure humaine enrichissante.
Lucie BODÉRÉ
Lucie Bodéré a commencé le karaté par le style Shotokan à 12 ans. 7 ans après ne s’y retrouvant plus dans sa pratique elle découvre et commence le karaté UECHI RYU. Cette école répond a son besoin de pragmatisme dans sa pratique martial et aime l’alliance du dur et du souple.
Elle sera élève de Yukinobu Shimabukuro Sensei pendant 16 ans et de Didier Lorho Sensei pendant 18 ans.
Multiples fois vainqueur de la Coupe de France UECHI RYU en kata et combat.
Elle est partie 3 fois au Japon/Okinawa pour s’entrainer chez des Sensei tels que Shimoji Sensei à Tokyo, Haryoshi Shimabukuro Sensei à Naha (Okinawa) et le Soke de l’école Kansho Uechi Sensei à Funtenma (Okinawa).
Elle est actuellement 5ᵉ Dan FFKDA et titulaire d’un certificat de qualification professionelle (CQP). Elle a allié sa nécessité de sécurité au travail (infirmière en psychiatrie) et ses connaissances martiales pour créer une formation de gestion de la violencephysique dans le milieu de la santé, qu’elle dispence dans les hôpitaux.
Sa pratique martial s’oriente vers le pragmatisme et l’efficacité. Elle aime enseigner l’aspect traditionnel de l’école UECHI RYU tout en lui donnant des applications concrètes applicable de nos jours dans des situation d’agression et de défense.


Yohann LE VAILLANT
C’est à l’âge de 10 ans que Yohann fait ses premiers pas dans le monde des arts martiaux, en intégrant un club de karaté dans une petite ville de province. À cette époque, le choix se limitait souvent entre karaté et judo, sans se soucier du style pratiqué. Il évolue au sein de ce club jusqu’à ses 14 ans avant de mettre sa pratique en pause pour explorer d’autres horizons.
À 22 ans, des problèmes de santé le poussent à renouer avec le karaté Shotokan. Après un séjour à l’hôpital qui lui fait perdre une dizaine de kilos et le laisse essoufflé au moindre effort, il cherche à retrouver une condition physique optimale à travers un art martial qui lui est cher. Il passe alors sa ceinture noire après s’être entraîné auprès de grands maîtres tels que Samy Hajji Sensei, Mikio Yahara Sensei et Akahito Isaka Sensei, puis poursuit sa pratique dans ce même club pendant trois années supplémentaires.
Désireux d’enrichir sa compréhension des arts martiaux, Yohann explore différentes disciplines comme le karaté Kyokushin, le Jujitsu brésilien et le Kobudo. À 25 ans, il découvre le Uechi Ryu à Carrières-sur-Seine sous la direction de Yukinobu Shimabukuro Sensei et Didier Lorho Sensei. Il y perfectionne sa pratique jusqu’à l’ouverture de la section OBK à l’âge de 34 ans, après l’obtention de ses grades de 2e et 3e dan.
Parallèlement, Yohann se spécialise dans le Shiatsu et la Médecine Traditionnelle Chinoise, développant une approche globale du bien-être et du mouvement. Pratiquant assidu de la méthode Wim Hof, il allie respiration, exposition au froid et maîtrise corporelle pour enrichir son entraînement et sa vision des arts martiaux.
Sa pratique se distingue par une recherche constante de fluidité et de relâchement, incarnant le principe du Pangainoon, qui signifie « moitié dur, moitié souple » (Han Kou Nan en japonais). Cette philosophie guide son enseignement et son approche martiale, privilégiant un équilibre harmonieux entre force et souplesse, puissance et adaptabilité.